Maître Cochon face au Covid-19

Depuis le début de l’épidémie de Covid-19 en Mars 2020, l’entreprise Sodiporc dont Maître cochon est la marque, n’a pas eu à chambouler ses habitudes.

L’hygiène, une évidence

« Au niveau de l’atelier, ça n’a rien changé ». Marion Boinot est catégorique, Covid-19 ou pas, les règles d’hygiènes sont une évidence au sein de l’atelier de production de Sodiporc. L’assistante qualité de l’entreprise précise que les employés disposent de tenues propres tous les jours, qu’ils changent toutes les quatre heures, à leur pause. Combinaison, tablier, chaussures de sécurité, gants, manchettes de protection, tout est en place depuis bien longtemps. Et heureusement.

« On utilisait déjà des masques classiques bleus et blancs qu’on appelle des masques trois plis, explique Marion Boinot. Mais maintenant tout le monde porte les masques officiels FFP2 ». Et tout est allé très vite : « Dès qu’on a été averti de la présence de l’épidémie, on a mis en place les masques en priorité. On avait déjà nos stocks de masques trois plis mais on a repassé commandes par l’intermédiaire d’un groupe constitué de plusieurs entreprises de l’agroalimentaire. »

En raison du Covid-19, on a renforcé la désinfection

 Les masques, ce sont les seuls éléments qui ont vraiment changé ici, à Sodiporc. Comme certaines photos des personnels soignants sur les réseaux sociaux l’ont montrées, les masques FFP2 ne sont pas vraiment confortables. « Ça coupe au niveau du nez et des oreilles. Ça oblige les employés à repositionner les élastiques, donc oui, c’est dérangeant, confirme Marion Boinot. Mais pour l’instant on sait qu’on ne peut pas faire autrement ». Avant de rentrer dans l’atelier, les ouvriers doivent également se laver les mains au savon et au gel hydroalcoolique avant de les glisser dans des gants. Pour les pieds, chaussures et bottes de sécurité passent dans un lave-botte avant de pénétrer dans l’atelier, comme d’habitude.

« On donnait déjà des kits visiteurs à tous nos transporteurs, précise Marion, on a juste insisté davantage pour que tout le monde s’en serve correctement ». Au réfectoire, une légère réorganisation s’est tout de même imposée. « Pour respecter les distances de sécurité, il a fallut que certains fassent quelques concessions sur leur partenaire de déjeuner ». Rien de bien contraignant donc. En ce qui concerne le nettoyage de l’atelier, Sodiporc s’est entendu avec son prestataire pour renforcer l’efficacité des produits utilisé et être plus exigeant sur les points de contact, « comme les poignets de portes par exemple ». Marion Boinot ne se plaint pas : « On a la chance de disposer de tous les équipements nécessaires, pas de rupture de stocks, et surtout, aucun absent ».

Pourvu que ça dure. Parce que personne, mais alors personne, ne veut devoir se priver des produits maître-cochon.